Chloé, 24 ans, coquine

Chloe-timide-coquine-adopteunmecBeaucoup de boulot et peu/pas de rencontre ces derniers temps. Malgré tout j’ai pu rencontrer Chloé ce vendredi. Notre rencontre était assez atypique, on avait plein d’amis en commun, et c’est le hasard des choses qui nous a fait rencontrer. J’ai reçu sur Facebook une invitation d’une amie pour fêter sa pendaison de crémaillère de son nouvel appart, et aussi accessoirement pour célébrer son retour du Québec. Et dans la liste des invités il y avait cette fille dont je jurais avoir déjà vu sa photo de profil. Le filtre Valencia trahit peut-être la photo mais la minette est délicieuse. En fait, on s’était déjà parlé sur adopteunmec. Du coup connaissant son nom j’en profite pour aller la taquiner sur adopte :

– Alors on ne dit pas bonjour Chloé Xxx ? 🙂
– Lol bonjour mais comment tu connais mon nom ? non parce que je flippe un peu là
– Je suis ton père
– Très drole. Tu es intriguant comme garçon un peu

Je lui explique la situation et bonne nouvelle elle sera aussi présente à la soirée et d’un accord tacite on se donne rdv chez ma pote. Le jour J, j’arrive en retard à la soirée et je crois bien être le dernier qui arrive. J’ouvre la porte et j’aperçois Chloé, debout à quelque pas du comptoir, conversant avec une autre fille, osant à peine toucher à sa coupe de champagne. On se fixe des yeux. Je souris mais elle détourne le regard. Elle ne feint un rictus que lorsque je viens la saluer. Accueil glacial ou bien timide, je ne sais pas.

Chloé est sublime. Avec sa robe rouge on ne voit qu’elle. Malgré tout, le début de soirée est plus que morne. Chloé m’ignore ou fait semblant. On en vient à gouter les spécialités québécoises. Mon amie nous sert de la Poutine, un plat québécois aussi vulgaire que leur accent. En gros c’est un amas de saucisses et de frites qu’on recouvre de fromage fondu. C’est grossier, ça ressemble à du gerbis et visuellement parlant c’est aussi agréable que d’avoir Delphine Batho nue en fond d’écran. L’horreur. Après le repas, je pars en direction du comptoir pour voir ce qu’il y a à boire mais surtout pour me rapprocher de Chloé. J’entends qu’elle parle de taxi pour rentrer, et là ma pote m’interpelle et me dis quelque chose du genre « Eh mais Arthur tu habites aussi vers là bas non? Ha bah voilà vous pourrez rentrer ensemble ». C’est là qu’on reconnait ses amis, elle m’arrange le coup comme une reine.

A partir de ce moment on ne se quittera plus. On a très rapidement flirté et c’est plutôt chose facile avec elle. L’alcool aidant ce n’est plus du tout la Chloé coincée du début de soirée. Elle est coquine, joueuse et cherche sans cesse le contact. Elle prend ma place sur le sofa dès que je me lève. Je la fais assoir sur mes genoux. Son bras passe autour de mon cou, son autre main glisse sur mon torse. Elle érotise le moment alors qu’on commence à parler de choses sérieuses. Une chose me frappe, ses jambes sont brulantes. La chaleur de ses jolies pattes passe à travers le tissu de mon pantalon. Ce petit feu naissant entre nous crépite, on l’attise doucement. Ses caresses s’enhardissent, nos visages sont proches mais on ne s’embrasse pas. Je vois beaucoup de choses dans ses petits yeux de biche. Je sens le désir qui l’envahit de baptiser sur-le-champ ce nouvel appart.

– J’ai envie de calins, de bisous
– Prend le casque à coté de la porte on passe à l’appart

Je la ramène en scooter et l’ivresse de cette soirée nous rend comme des petits fous. Je ne vais pas très vite, mais dès que j’accélère mademoiselle devient hystérique. Les sensations sont décuplées, on se marre sans trop savoir pourquoi. Arrivés devant chez moi, elle a les yeux qui pétillent et la voie qui grésille. Elle est encore plus irrésistible décoiffée.

Le lendemain et pendant tout le week-end elle reste chez moi pour profiter du wifi. Dimanche soir, j’ai la tête sous l’eau à cause du boulot, je bosse tard. A 2h du mat je pars me coucher, encore agité et stressé par les taches effectuées et la courte nuit qui m’attend. Chloé est déjà assoupie, je me glisse entre les draps sans faire de bruit. Un instant après elle commence à bouger, et dans un bruit sourd elle se faufile sous les draps, son instinct féminin la guidant pour me prendre en bouche. Sans le savoir c’est exactement ce qu’il me fallait à cet instant là. Je me détends, je suis calme, je ne pense plus à rien. Cette pipe est la plus agréable que j’ai eu depuis bien longtemps. Cette nuit là j’ai peu dormi, mais j’ai très bien dormi.

Pauline, 24 ans, infirmière

« Pauline, 24ans, 8eme arnd, cheveux blonds, est plutôt femme enfant ». C’est malheureusement les seules infos qu’il y a sur son profil. Le reste est vide. Mais la belle nous fait quand même grâce de 8 superbes clichés. Ses photos sont proprettes, pas un bout de décolleté qui y apparait, l’impression d’avoir affaire à une gentille petite écolière née avec une cuillère d’argent entre les dents et un balai dans les fesses. Un côté fille sage, un peu coincée, qu’elle entretient avec des photos de profil d’où n’émane aucune once de folie, si ce n’est ces filtres Instagram pour la jouer branchouille. Il n’y a juste que ses lèvres naturellement gourmandes qui atténuent cette impression de raisonable. Malgré tout, il faut reconnaitre qu’elle a un très très joli visage.

La discussion tourne vite au banal et à l’ennui. C’est elle qui pose les questions et malheureusement vient le sempiternel « tu fais quoi dans la vie » ou le « tu as des passions? ». Justement des passions elle en a une, l’humanitaire. Elle a déjà fait plusieurs missions en Amérique du sud et à en témoigner ses longs messages engagés ça lui tient particulièrement à cœur. Elle a fait plusieurs séjours là bas en Argentine et elle aimerait bosser pour l’UNICEF un jour. L’intention est honorable, mais comment lui dire que je m’en fiche ? Cette image de fille propre, noble et simplette est tout simplement agaçante ! J’ai envie de lui parler de cul, de la dévergonder, voir comment elle réagit.

– Sans vouloir t’émoustiller, je sais monter des meubles
– Woah elles ont de la chance les filles qui discutent avec toi
– C’est peu dire, j’en ai monté des cuisines ! Et des filles dans des cuisines !
– Ahahah grand fou va !

Elle est réceptive, et rien que ça c’est une bouffée d’air frais. On continue de parler sur le même ton, de tout de rien, on fricote elle rigole. C’est agréable. On échange rapidement nos fb. Mon âme de stalker me pousse à lire quelques uns de ses anciens posts de 2008, la fameuse époque où tout le monde publiait n’importe quoi sur les murs des autres. Je lis quelques messages et je remarque quelque chose de bizarre. On passe de Paris 8eme à Bobigny, du caviar au pâté de foie en boite.

– Non mais en fait j’ai mis le 8eme parce que ma meilleure amie habite la bas

Meuuuuh oui. Mon cousin est à Shanghai, et ça ne fait pas de moi un chinois. Mais au moins c’est clair, si on le fait ça sera chez moi ou …chez moi. Pas le choix. Autre inconvénient, elle est infirmière, et ses horaires sont à l’opposé des miennes. Quand moi je bosse elle ne bosse pas, et vice versa. Après deux semaines de flirt virtuel, on réussit enfin à se donner rdv. Jeudi soir, dans un bar qui fait l’angle de ma rue.

Appelons un chat un chat, Pauline est bonne. Elle sent bon et a peut être mis trop de parfum, mais ce n’est pas le sujet. On prend une bière les deux, et je commence déjà à regretter d’avoir choisi cette table. A chaque fois que quelqu’un rentre / sort, je reçois un bon courant d’air dans le dos. Ça plus le fait que la demoiselle monopolise vite la parole, ça me met mal à l’aise. Je sais pas je dois avoir une tête à attirer les bavardes. J’essaie néanmoins de placer quelques phrases, mais à peine je la termine qu’elle me coupe pour y rebondir dessus. Pénible. 30min apres je lui propose de bouger, ce courant d’air frais va me rendre malade. Je lui propose de finir la soirée chez moi, et elle accepte avec un large sourire.

Arrivés sur le pas de ma porte, elle attrape mon bras et m’interpelle.

– Ecoute je ne pense pas que ça soit une bonne idée. Je ne veux pas que tu crois que c’est parce que je suis blonde et infirmière que je suis une fille facile

Pourquoi elle me dit ça maintenant ? Je ne comprends pas trop ce qui se passe. Elle s’est complètement refroidie, elle veut partir, qu’on se revoit un autre jour, que c’est trop précipité, blablabla. Elle ne peut pas me dire non, pas maintenant, elle fait 2 pas et elle est chez moi ! Je perds le contrôle, je lui dit qu’elle fait chier, qu’on se reverra jamais elle et ses horaires à la con. Elle culpabilise et sur un haussement d’épaules, elle finit par accepter de boire un dernier verre. « Mais juste un ! ». Il me reste du jus de cranberries, elle est à l’autre bout du canapé. Elle est perplexe, il ne lui reste plus de batterie à son téléphone, et elle ne sait pas comment rentrer. « Tu peux rester ici si tu veux ». Il me reste un spliff, je lui propose et elle n’a jamais fumé mais elle veut bien tester. Elle se détend, elle commence à se confier, à parler. Son sport favori il me semble. On retombe dans les travers du rdv, elle me raconte sa vie, enfin sa vie sentimentale surtout. J’écoute à moitié, mon regard se pose toutes les 2 secondes sur ses lèvres charnues. Si je l’embrasse de suite ça va faire goujat, faut que j’attende. 4/5 minutes passent, je pose ma main sur sa joue. Elle regarde mon bras et s’interrompt.

– Qu’est ce que tu fais ?
– Je t’embrasse, idiote !

Elle se laisse faire. On se caresse, je lui agrippe les seins. Elle ne veut pas baiser, juste me sucer, son plaisir « attendra » comme elle dit. J’avais envie d’être en elle, mais soit, sa bouche fera l’affaire. Elle y prend gout, et finalement accepte d’aller plus loin. La fellation lui aura donné envie. L’escapade gourmande continuera la nuit, elle partira le lendemain troublée.

– Je ne fais jamais ça d’habitude

Léah, 17 ans, lycéenne

Oui normalement il faut être majeur pour être sur adopte, mais pour beaucoup ce n’est pas un problème, il suffit de se rajouter une année à l’inscription, et hop! La voilà dans le monde de la rencontre. Donc ouais, sur sa fiche elle dit avoir 18 ans, et a mentionné comme profession étudiante. Le mot est laché seul, sans précision particulière sur sa filière. Ça plus le fait qu’elle ait 18 ans, ça respire le faux et je me doute bien qu’elle doit être au lycée. Mais pour être honnête je m’en contrefiche de son age. Elle a un joli visage (des yeux de chaton, des joues légèrement parsemées d’éphélides, des cheveux couleur auburn) et surtout des attributs féminins qui m’ont l’air imposants. Ca m’intéresse.

On discute pendant quelques jours sur adopte. Son profil est vide, j’étais très peu inspiré alors je l’aborde en lui parlant de la couleur de ses draps (pourquoi pas). C’est tellement nul que ça la fait rire. J’avoue que j’ai déjà fait mieux, m’enfin. Elle refuse de me passer son fb et me passe son numéro. Je pense alors que c’est pour me cacher son age réel. Elle se disculpe maladroitement ; un coup elle me dit qu’elle n’a pas facebook, un coup elle me dit que ça sert à rien elle n’y va jamais, je sais plus trop quoi. Bref, elle m’envoie plus de photos d’elle par mail, et elle ne doit pas être au courant mais il y a son prénom et son nom mentionnés en expéditeur. Il ne m’a pas fallu plus de deux secondes pour taper son nom et retrouver son profil. Dans ses photos de couverture, j’en trouve une avec son copain qui la tient par la taille. En commentaire, ce benêt a laissé des paragraphes dégoulinant de niaiserie. « Je te promet de décrocher la lune pour tes beaux yeux, et de t’aimer comme je l’ai jamais fait, et blablabla« . Je suis désolé, je n’ai pas lu la suite, mes yeux saignaient.

Bon qu’elle soit en couple ou pas, ça ne me dérange pas outre mesure. Mais pour le coup, ça me met d’humeur taquine. Je remets en question son age :

– Tu as 18 ans ?
– Je vais les faire bientot. Mais je pense qu’on ne peut pas juger la maturité de quelqu’un par son age c’est qu’un nombre. Enfin c’est ce que je pense.

Le coup classique. Quand une fille ment sur son âge, elle se sentira après la révélation, obligée de se justifier. Vous obtiendrez en général un pamphlet sur ô combien sa maturité/son indépendance/son sérieux, ect… est bien supérieur à ceux des filles de son âge. Je ne réponds pas, je feins d’être offusqué par son jeune age. Je reçois un autre texto. « Ça te gène ?« . Non, mais je ne réponds toujours pas.

– Stp pas ça, je déteste le silence. Je suis dsl de t’avoir mentie, je t’aime beaucoup, tu es drôle, tu es super beau, dieux c’est que c’est rare. je veux te connaitre.

Je n’en attendais pas tant. Je lui explique que son age n’est pas un frein pour moi. Bref on se parle ensuite tous les jours par texto. Les 3/4 du temps, le sujet de conversation tourne sur le cul, et ce n’est pas moi qui commence en plus. Elle n’arrête pas de chercher les compliments, elle me demande constamment si je pense à elle… Aussi depuis que je lui ai dit que ses 90D c’était la taille de bonnet parfaite, elle se vante d’avoir « un corps de rève » ou d’être « la plus belle femme du monde » et me le rappelle souvent. Elle ne l’est pas, c’est une petite vantarde un peu trop sure d’elle même!

On se voit hier soir, on avait décidé d’aller au Sushi shop. Ca faisait longtemps que j’en avais pas mangé. Pendant le repas on n’a pas arrêté de se mater. On a tellement parlé de sexe par texto, on s’est tellement chauffé mutuellement, que je crois que c’était évident qu’on se sauterai dessus le jour où on se verrait. On a couché ensemble dès qu’on est rentré chez moi. Pendant la pénétration j’ai pu enfin palper ses gros seins gonflés de plaisir. Et c’est vrai qu’elle avait un corps de rêve! Elle a ensuite passé la soirée chez moi et a dormi sur place.
Aujourd’hui, juste après être partie ce matin, je reçois un texto de la douce :

– Ravie de t’avoir vue. Le resto et toi étaient bons :p
– Egalement. Il faut qu’on remette ça!

Ça serait bête de s’en priver…