Marlène, 23 ans, Nantaise

MarleneMarlène est un de ces rares prénoms de chaudière à ne pas se terminer par la lettre A. Quand on y pense, on a tous connu une Marlène qui un jour a alimenté nos branlettes nocturnes. La première que j’ai connue avait déjà sa poitrine de femme à 13 ans. A l’époque, elle jouait beaucoup de ses attributs ; ses décolletés plongeant et la ficelle du string qui dépasse de 10cm ça faisait déjà son petit effet. Et ce jusqu’à ce que je la perde de vue à la fin du lycée. En public on la dénigrait, on s’échinait à faire bonne figure. Mais au fond de nous, on rêvait tous de se la taper et de lui casser les pattes. C’était la première de toute une lignée. Le plan cul d’aujourd’hui vient de Nantes et ne porte pas ce prénom par hasard. Racée, en mode « pour séduire je montre mon cul », elle se démarque c’est indéniable. Quand la plupart ne montrent que leur visage, certaines plus malines, n’hésitent pas à baisser l’objectif sur leur hanches. Et entre nous, si toutes les filles faisaient la même chose, l’abattage irait plus vite de notre côté.

Son profil adopteunmec est on ne peut plus explicite. Ses hobbies, en l’occurrence son unique hobby c’est les mecs.

– Moi en fille ça donne ton profil.
– Toi aussi tu aimes les fessées deculotées ? 😉
– Oui. Donner et recevoir
– C’est bon à savoir ça

Elle est réceptive au moindre sous entendu. Si bien que l’on rapporte pratiquement tous les sujets de discussion au sexe. C’est comme avec mes potes sauf que c’est une fille. Forcément ça passe mieux. L’idée que l’on était fait pour se rencontrer était évidente. Le rdv est donné ce week-end, premier du mois d’octobre.

Je suis arrivé devant le grand hall de son immeuble un peu en avance. Les portes étaient en verre et deux mecs y étaient adossés. Un jeune arabe et un babtou qui nageait dans son maillot des Lakers me suivaient du regard. Je sonne à l’interphone et l’un d’eux crache par terre. Au moins c’était pas sur ma gueule. La lumière du hall s’est subitement allumée, des bruits de talons se firent entendre et Marlène est apparue, tout sourire. Elle était sublime, encore plus désirable que ce que je ne pensais. En se retournant, j’ai eu l’agréable surprise de remarquer qu’elle avait également emménagé son cul pour l’occasion en véritable garage à bites, d’une surface de 35cm² loi Carrez. Je me réjouissais déjà de passer la soirée à ses cotés. A peine franchi le seuil, un des deux branleurs me dit « au revoir… ». Je n’y crois pas du tout, j’ai la nette impression que l’on ne se reverra jamais.
Elle habite au premier étage, et on emprunte un escalier en colimaçon. Les marches sont étrangement hautes et étroites et donnent lieu à une scène érotique inattendue. A mesure qu’elle monte les marches, ses fesses rondes roulent sous sa robe courte. Elle se donne en spectacle et j’en suis fièrement aux premières loges.

Son appart est petit et coloré. Les rideaux rouges donnent le ton. Dans un mug à stylos elle a un petit drapeau qui trône aux couleurs de l’arc en ciel. Elle m’a dit avoir participé aux manifs pour le mariage gay parce qu’elle a une amie lesbo et que c’est important pour elle. On a longuement débattu sur le sujet. Moi qui étais sans avis, elle a réussi à me faire avoir une opinion. On en est venu à une conclusion qui nous satisfaisait tous les deux. En l’espèce, quand tu réalises que ce sont des grands couturiers gay qui dictent à nos femmes ce qui est bon ton de porter, je pense qu’on peut leur rendre la pareille. Ils font ça plutôt bien dans l’ensemble. Exception faite pour Desigual et leurs immondicités florales. Encore faudrait il prouver que son créateur est hétéro, mais au fond on s’en moque, Desigual c’est moche, point.

Elle me laisse un instant elle doit finir de se préparer. Soit. J’en profite pour prendre un cachou. Ça fait des années que j’avais pas gouté à ces conneries. « Tadaaaa ». Elle venait de sortir de la salle de bain. Je me suis immédiatement senti con, je ne remarquais rien de changé. Enfin si, elle sentait bon.

– Tu es très en beauté ce soir. Quel est ton parfum ?
– Euh… J’ai Estée Lauder !
– Je peux sentir ?

Un smack volé et on fonce à la soirée. J’étais convié à un vernissage et Marlène m’accompagnait. Lorsqu’on est arrivé, les quais étaient déjà bien animés. Un gros barbu nous souhaite la bienvenue. Il nous passe un verre mais avec le brouhaha je n’ai pas compris ce que c’était. Qu’importe j’ai soif je bois ce que l’on me donne. Whiskey, cocktails Cointreau Fizz… Un mélange avec du cranberry manque même de me faire rendre mon diner. Décidément je ne supporte pas le cranberry. Toute la nuit j’ai bu, beaucoup bu, trop bu même. Si bien qu’en rentrant, sitôt allongé sur le lit, je me suis endormi en 90 secondes chrono. Avec le recul j’ai regretté cette attitude égoïste envers Marlène. J’étais lessivé et je crois bien qu’elle m’en a voulu de ne pas être assez frais pour la secouer.

Le lendemain, quand je me suis réveillé c’était la dune du Pilat sous mes draps. J’avais chaud et je me suis retrouvé avec l’érection d’un taureau agrémentée d’une furieuse envie de baiser. J’aurais pu la réveiller, mais je l’ai laissé dans son sommeil et je suis parti préparer le petit déjeuner. Elle est arrivée 5 minutes plus tard, l’air mal réveillée, sans culotte, vêtue seulement d’un de mes t-shirts trop grand. Mon sang n’a fait qu’un tour. Je l’ai attrapé debout devant l’évier. Le fait que je l’ai prise à froid lui était égal. Sitôt embrochée, elle s’est mise à caqueter. « Oh Arthur… » Par chance la chambre est à côté, il faut savoir quitter la table quand le meilleur a été servi. On s’allonge, la pénétration fut lente et étroite comme un passage vers la lumière. Voilà qu’elle halète, elle se débat, prend sans se retenir. Je la caresse, je la tiens, je veux lui faire l’amour mais ne rien lui concéder. Alors que je suis plongé dans ses yeux, je me promets qu’elle sera bien baisée.

On s’est quitté en milieu d’après midi. Je suis resté groggy, plein et vide à la fois. Rêvant déjà de goûter la chaleur de son ventre palpiter quand j’y serai de nouveau étroitement logé.

Wendy, 31 ans, garce

wendy-garceIl existe une pollution sourde sur adopteunmec. Je parle là des mails que l’on reçoit par les profils sans photo. Cette racaille de l’internet est presque exclusivement pilotée par une nébuleuse de meufs mal dans leur peau. Ça n’a pas l’air mais ça mine l’expérience utilisateur. Un peu comme recevoir des prospectus dans notre boite à lettres. Peu réjouissant. Et si il est possible de dire au facteur de garder le caca publicitaire des chaines hard-discount, il est impossible d’interdire à ces filles là de vous contacter. Mentionnez le dans votre profil et vous aurez une poignée de petites meufs se sentant fières de braver votre interdit. Donc il n’y a pas de règle, il faut faire avec. Et si je vous parle de tout ça, c’est parce que Wendy n’a pas de photo sur son profil. Elle a commencé par m’envoyer 2 messages que j’ai parcouru en diagonale. Elle souhaite me connaitre mais sans se montrer. J’ai trop vécu ce genre de chose, ça ne m’intéresse pas. Mais Wendy sait parler aux hommes. Elle m’a envoyé quelques photos d’elle, histoire de rassurer l’homme frileux qui est en moi. Sur une de ses photos elle posait dans une robe moulante laissant apparaitre une paire de seins lourds. Elle avance ses arguments, je deviens subitement bien plus motivé pour converser. Je me rappelle surtout d’une photo où elle portait un haut blanc.

– Trop frais le piaf sur ton t-shirt. Tu l’as eu en cadeau à la boutique souvenir de Thoiry ?
– Haha! Tu as le sens des détails 😉 Malheureusement c’est une fleur pas un oiseau. :p

Mine de rien on a débattu longuement sur les détails de ce fameux t-shirt. Elle s’est obstinée à nier. Pourtant c’est évident que c’est un oiseau, mais elle ne veut pas le reconnaître. Wendy ne veut pas se laisser faire, elle veut absolument avoir le dernier mot. Le genre de caractère bien trempé mais assez relou par moment. Paradoxalement ces filles qui te tiennent tête ça rassure. Elles se démènent activement une fois sous les draps. On continue à faire connaissance sur Skype. Elle bosse à son compte, elle fabrique des objets industriels qu’elle invente elle même. Des trucs chelous à la limite du mauvais gout, comme une chaise de bureau rouge courbée à base de grillage qu’elle vend à des musées. On discute pendant une semaine, le flirt est facile, elle est ouverte. On décide de se rencontrer dans un hôtel, elle est devenue parano à la suite de mauvaises expériences de mecs du site. Donc ça ne sera ni chez moi, ni chez elle.

Ce que je n’avais pas prévu c’est sa taille. Si j’ai souvent vu sa frimousse par webcam, j’ai mal jugé son gabarit réel. Elle portait des chaussures plates mais elle doit faire facilement plus de 1m85. Non mais franchement à quoi ça rime d’être si grande ? Bon d’accord quand t’as 6 ans c’est cool tu attrapes la queue de Mickey avant tous tes camarades, mais passé 12 ans et l’envie de monter dans un manège, il faut vraiment songer à casser le tibia de ces fillettes mal formées ! De toute façon la plante du pied de l’homme n’est pas faite pour se fléchir pour arracher un bisou. Ce sont les femmes qui sont bâties pour se mettre sur la pointe des pieds, l’inversion des rôles a des limites quand même. Par chance Wendy est assez fluette ce qui rend ce corps disproportionné assez manœuvrable. On se ballade comme prévu un petit moment avant de rejoindre la chambre. Seconde surprise, Wendy est drôle. C’est rare les filles bonnes et drôles à la fois, en général ce sont les moches qui ont le monopole du rire. Ce constat anthropologique consternant n’est absolument pas machiste, c’est factuel.

On rejoint l’hôtel en nouveaux amants, bras dessus, bras dessous. L’instant est délicieux même si éphémère. Elle a un tatouage sur l’omoplate et là je suis incapable de dire ce qu’il représente. Pourtant je l’ai eu sous les yeux pendant près de 2 heures. Il faut croire que mon cerveau priorise certaines choses à retenir. Ses tétons sont d’un Pantone 672, un rose juvénile. Elle est du genre à me raconter n’importe quoi pour que je les lui mordille. Elle adore, ses seins sont super sensibles. J’ignore ce qui fut l’allumette, son souffle ou bien ses lèvres. Ces dernières se cherchent, se trouvent, s’éloignent puis se recroisent. Sa cambrure est un appel à la pénétration animale. Le moment est intense. Elle se débat, elle halète mais encaisse. On refait le match plusieurs fois et finit par me dire

– Ta queue est canon !

Je rigole et on part se doucher ensemble. L’heure de s’en griller une et c’est là que je réalise que j’ai oublié mon briquet. Je décide d’aller en emprunter un en bas à la réception, Wendy m’attend dans la chambre. Et c’est là que ça se gâte. Bon je me fais gentiment rappeler à l’ordre par le mec de l’accueil (on ne fume pas dans l’hôtel) mais surtout quand je remonte, je vois étrangement la porte de la chambre entre-ouverte avec mon sac qui tenait la porte pour l’empêcher de se fermer. Wendy s’était en fait éclipsée en emportant avec elle mon paquet de clopes. Le hic c’est que dedans j’avais 3 billets de 100€. Je m’en sers souvent sinon toujours comme un porte monnaie. Je n’ai pas compris pourquoi elle a fait ça et surtout je ne l’ai pas vu venir. J’ai vraiment pris ça comme un truc de cleptomane, le genre de meuf qui peut pas s’empêcher de voler. Cette garce s’est quand même barrée en prenant la seconde sortie à l’autre bout de l’hôtel juste pour m’éviter. Et puis il faut noter la douce et sournoise attention qu’elle a eu en obstruant la fermeture de la porte avec mon sac qui m’a évité de redescendre une seconde fois pour me faire ouvrir la chambre. Mesquine. Et pour finir aucun moyen d’en revoir la couleur, elle m’a bloqué sur Skype et filtre aussi mes appels. Une petite connasse.

Pauline, 20 ans, pucelle

Pauline pucelle rencontrée sur adopteunmecPauline c’est LA fille que j’aurais pas du rencontrer. Dès le début je savais que l’on n’avait rien à voir, mais sa simplicité d’esprit et son innocence de jeune fille m’attiraient. Enfin c’était plus son coté « je ne connais rien à l’amour, éduque moi » qui m’attirait. Son unique photo de profil montrait une fille simple et un peu coincée. C’est difficile à décrire mais d’un coup d’œil tu vois bien que c’est pas le genre de meuf à aller se taper des spliffs après avoir collé des timbres à des lesbos bourrées. Elle n’avait qu’une photo, prise du bout du bras. Elle esquissait une légère moue, elle portait un débardeur blanc, n’avait pas de seins, et ses cheveux brun étaient lisses. Plutôt mignonne mais sans plus. Un peu comme Caroline Fourest qui incarne la banalité féminine. Ni bonne, ni moche. Insipide. De la mozzarella sur pattes. En temps normal je n’aurais pas donné suite à son message. Mais voila, la perspective de lui briser son hymen et qu’elle se rappelle de moi toute sa vie me donnait des envies de philanthropie. Je me devais de lui apprendre.

On a mis 2 mois avant de se rencontrer. Pendant ce temps on discutait régulièrement sur Facebook, et mon dieu que c’était compliqué. J’avais l’impression qu’elle se croyait victime d’un complot. Dès que je lui disais quelque chose de gentil, ou que je la complimentai sur sa nouvelle photo par exemple, elle se braquait ou m’envoyait une pique en retour. Ou par exemple dès lors qu’une meuf postait quelque chose sur mon mur, elle me demandait

– Et elle c’est qui ? Tu te la tapes aussi ?

La relou de service. En fait elle pensait que je me foutais d’elle non stop alors que ce n’est pas le cas. Du coup il n’y avait strictement aucune séduction possible, aucun flirt. C’est la meuf super dure à taffer alors qu’elle n’est pas la plus jolie. Vous sentez l’arnaque ?

On se rencontre finalement cette semaine. On part manger une pizza et en vrai Pauline est beaucoup plus souple du verbe, c’est rafraichissant. On s’entend plutot bien et elle me propose de finir la soirée chez elle où elle habite avec sa mère et ça, ça sent mauvais. Croiser les parents de son plan cul c’est vraiment le mauvais plan. Rien de mieux pour mettre mal à l’aise.

– Bonsoir, vous allez bien ? Je vais baiser votre fille, on se revoit après ? A tout de suite!

Vous voyez le malaise. On s’y rend entre deux gouttes. Sa mère est absente et c’est tant mieux. Dans sa chambre il y a un grand poster de Patrick Swayze quand il jouait dans Dirty Dancing. C’est un peu le lover à la papa. Ça n’existe plus ce genre de spécimen. Quel homme aujourd’hui peut se targuer de savoir danser et d’aimer les femmes et uniquement les femmes ? Aucun évidemment. Elle est un peu vieux jeu, mais ça je m’y attendais. On se pose sur le lit mais je la sent quand même très distante. Je passe mon bras autour d’elle et elle a une réaction très étrange, elle lève son bras pour se protéger comme si je voulais la cogner. Malgré tout elle se met rapidement à l’aise. Elle m’a pris en bouche maladroitement mais avec envie. Elle y met de la vigueur et ça rassure. Malgré tout elle ne doit pas en sucer souvent, mais de là à dire qu’elle est vierge de la bouche c’est difficile à dire.

C’est le lendemain matin que j’ai rencontré sa mère. Et oh-mon-dieu. Elle est arrivée, ses talons claquant contre le parquet. Elle était SU-BLI-ME. Féline. Le plus troublant c’est quand tu la regardes, le mot SEXE s’affiche sur son front en Helvetica Bold taille 52. Tout le contraire de Pauline. J’ai eu du mal à croire qu’elle soit véritablement sa mère, tellement elles sont différentes l’une de l’autre. C’est tellement triste de se dire que sa mère est beaucoup plus attirante qu’elle, alors qu’elle a 20 ans… On peux croire que c’est la fille du facteur, mais j’ai vite compris de qui elle tenait. En l’occurrence c’est de son père dont elle a malheureusement hérité la plupart de ses gênes. Il est venu la chercher, ses parents étant séparés, elle allait passer son week-end chez lui. C’est un homme de petite taille, pas très beau qui est plutôt sympathique, même s’il m’a détruit la main avec sa poigne venue d’ailleurs. Mais quand tu réalises qu’il a dilapidé le patrimoine génétique exceptionnel de son ex en enfantant Pauline, ton regard sur cet homme change inévitablement. Un porte feuille bien garni, ça fait toujours des miracles.

Bref je rentre chez moi, véritablement plus troublé par la rencontre hasardeuse avec sa mère que par la pipe timide que m’a prodigué Pauline. Le lendemain on repart sur les mêmes bases. Discussions chiantes, Pauline reste coincée, sur la défensive, un peu agressive même. Visiblement la gamine est impossible à détendre. Je réalise que je ne la changerai pas. Je décide finalement couper les ponts pour de bon quand elle m’annonce en chouinant

– Je dois changer de fac je suis triste, j’ai peur de perdre mes amis. J’aimais bien ceux là, ils étaient bien

Pauvre enfant. Le pire c’est qu’elle s’attendait à ce que je la réconforte. Sans rire, la gamine a 12 piges dans sa tête. Il est là son problème. Elle agit comme une enfant et je n’avais pas l’impression de parler à une jeune femme tout le long.

Bilan : 2 mois à discuter, 9’999 conversations chiantes et 1 pipe. Le retour sur investissement est catastrophique.