Julie, 20 ans, petite nouvelle

Hop hop hop on me dit dans l’oreillette que ça serait la rentrée ? Mais oui c’est bien ça, la rentrée universitaire arrive, et qui dit rentrée universitaire, dit nouvelle fournée d’avions de chasse sur adopte ! Du moins sur Paris, en Septembre je compte même plus les meufs qui sont nouvelles et cherchent un ami ou un plan cul sur la capitale. Entre nous c’est le mois le plus facile pour choper.

Sur tout ce que j’ai pu mettre dans mon annonce, bizarrement Julie s’arrête sur un point particulier, un petit détail qui visiblement la fait réfléchir :

– Alors j’adore ton annonce mais jme demandais pourquoi style intello ??
– Parce que j’adore mater les docus animaliers sur Arte. Tu savais que la femelle araignée bouffait le mâle qui venait de la féconder après leurs ébats ?

S’en suit de longues histoires et anecdotes sur les animaux. Les bonobos qui baisent dès qu’ils ont une érection, les 1800 litres de sperme éjectés par la baleine, les tortues qui vivent 200 ans, etc… Un bon feeling dès le début. On boit un verre le lendemain. Pendant 3h littéralement on discute non stop. Comme si on se connaissait depuis des années. Elle me raconte en détail tout son été, les gens qu’elle a rencontré lors de ses voyages, ses déboires pour trouver un appart, sa nouvelle vie à Paris…

Je lui raconte mon été en retour. Elle s’intéresse à beaucoup de choses. Cette sensation d’aisance avec une personne qu’on connait à peine est agréable. Et c’est souvent bon signe, et d’ailleurs cette fois-ci c’est encore vérifié. Je lui propose de finir l’apéro chez moi. Elle refuse, elle a une prise de sang le lendemain tot le matin.

Deuxième rdv le samedi, hier soir donc, on se prend une glace en bas de chez elle et on part se balader dans les rues de Paris. On marche tranquillement le long de la Seine, elle me raconte le dernier film qu’elle a vu récemment, Du vent dans mes mollets, qu’elle qualifie de « splendide ». Elle prend un certain plaisir à rejouer les scènes qui l’ont marquée, elle devrait faire comédienne. Le temps passe, on prend le dernier métro, je la ramène chez moi. Dans le métro elle se place consciemment devant moi, colle ses fesses contre ma taille et me lance un petit regard coquin avec le sourire en coin. J’agrippe ses hanches, je m’imagine la prendre en levrette. On rentre chez moi, je lui fais une brève visite des lieux, je mets un peu de musique, on s’enlace. J’en profite pour mieux palper ses grosses fesses. Elle se cambre, et ma foi c’est plutôt accueillant. Je ne me suis pas fait prier pour rentrer et visiter à mon tour !