Pauline, 24 ans, infirmière

« Pauline, 24ans, 8eme arnd, cheveux blonds, est plutôt femme enfant ». C’est malheureusement les seules infos qu’il y a sur son profil. Le reste est vide. Mais la belle nous fait quand même grâce de 8 superbes clichés. Ses photos sont proprettes, pas un bout de décolleté qui y apparait, l’impression d’avoir affaire à une gentille petite écolière née avec une cuillère d’argent entre les dents et un balai dans les fesses. Un côté fille sage, un peu coincée, qu’elle entretient avec des photos de profil d’où n’émane aucune once de folie, si ce n’est ces filtres Instagram pour la jouer branchouille. Il n’y a juste que ses lèvres naturellement gourmandes qui atténuent cette impression de raisonable. Malgré tout, il faut reconnaitre qu’elle a un très très joli visage.

La discussion tourne vite au banal et à l’ennui. C’est elle qui pose les questions et malheureusement vient le sempiternel « tu fais quoi dans la vie » ou le « tu as des passions? ». Justement des passions elle en a une, l’humanitaire. Elle a déjà fait plusieurs missions en Amérique du sud et à en témoigner ses longs messages engagés ça lui tient particulièrement à cœur. Elle a fait plusieurs séjours là bas en Argentine et elle aimerait bosser pour l’UNICEF un jour. L’intention est honorable, mais comment lui dire que je m’en fiche ? Cette image de fille propre, noble et simplette est tout simplement agaçante ! J’ai envie de lui parler de cul, de la dévergonder, voir comment elle réagit.

– Sans vouloir t’émoustiller, je sais monter des meubles
– Woah elles ont de la chance les filles qui discutent avec toi
– C’est peu dire, j’en ai monté des cuisines ! Et des filles dans des cuisines !
– Ahahah grand fou va !

Elle est réceptive, et rien que ça c’est une bouffée d’air frais. On continue de parler sur le même ton, de tout de rien, on fricote elle rigole. C’est agréable. On échange rapidement nos fb. Mon âme de stalker me pousse à lire quelques uns de ses anciens posts de 2008, la fameuse époque où tout le monde publiait n’importe quoi sur les murs des autres. Je lis quelques messages et je remarque quelque chose de bizarre. On passe de Paris 8eme à Bobigny, du caviar au pâté de foie en boite.

– Non mais en fait j’ai mis le 8eme parce que ma meilleure amie habite la bas

Meuuuuh oui. Mon cousin est à Shanghai, et ça ne fait pas de moi un chinois. Mais au moins c’est clair, si on le fait ça sera chez moi ou …chez moi. Pas le choix. Autre inconvénient, elle est infirmière, et ses horaires sont à l’opposé des miennes. Quand moi je bosse elle ne bosse pas, et vice versa. Après deux semaines de flirt virtuel, on réussit enfin à se donner rdv. Jeudi soir, dans un bar qui fait l’angle de ma rue.

Appelons un chat un chat, Pauline est bonne. Elle sent bon et a peut être mis trop de parfum, mais ce n’est pas le sujet. On prend une bière les deux, et je commence déjà à regretter d’avoir choisi cette table. A chaque fois que quelqu’un rentre / sort, je reçois un bon courant d’air dans le dos. Ça plus le fait que la demoiselle monopolise vite la parole, ça me met mal à l’aise. Je sais pas je dois avoir une tête à attirer les bavardes. J’essaie néanmoins de placer quelques phrases, mais à peine je la termine qu’elle me coupe pour y rebondir dessus. Pénible. 30min apres je lui propose de bouger, ce courant d’air frais va me rendre malade. Je lui propose de finir la soirée chez moi, et elle accepte avec un large sourire.

Arrivés sur le pas de ma porte, elle attrape mon bras et m’interpelle.

– Ecoute je ne pense pas que ça soit une bonne idée. Je ne veux pas que tu crois que c’est parce que je suis blonde et infirmière que je suis une fille facile

Pourquoi elle me dit ça maintenant ? Je ne comprends pas trop ce qui se passe. Elle s’est complètement refroidie, elle veut partir, qu’on se revoit un autre jour, que c’est trop précipité, blablabla. Elle ne peut pas me dire non, pas maintenant, elle fait 2 pas et elle est chez moi ! Je perds le contrôle, je lui dit qu’elle fait chier, qu’on se reverra jamais elle et ses horaires à la con. Elle culpabilise et sur un haussement d’épaules, elle finit par accepter de boire un dernier verre. « Mais juste un ! ». Il me reste du jus de cranberries, elle est à l’autre bout du canapé. Elle est perplexe, il ne lui reste plus de batterie à son téléphone, et elle ne sait pas comment rentrer. « Tu peux rester ici si tu veux ». Il me reste un spliff, je lui propose et elle n’a jamais fumé mais elle veut bien tester. Elle se détend, elle commence à se confier, à parler. Son sport favori il me semble. On retombe dans les travers du rdv, elle me raconte sa vie, enfin sa vie sentimentale surtout. J’écoute à moitié, mon regard se pose toutes les 2 secondes sur ses lèvres charnues. Si je l’embrasse de suite ça va faire goujat, faut que j’attende. 4/5 minutes passent, je pose ma main sur sa joue. Elle regarde mon bras et s’interrompt.

– Qu’est ce que tu fais ?
– Je t’embrasse, idiote !

Elle se laisse faire. On se caresse, je lui agrippe les seins. Elle ne veut pas baiser, juste me sucer, son plaisir « attendra » comme elle dit. J’avais envie d’être en elle, mais soit, sa bouche fera l’affaire. Elle y prend gout, et finalement accepte d’aller plus loin. La fellation lui aura donné envie. L’escapade gourmande continuera la nuit, elle partira le lendemain troublée.

– Je ne fais jamais ça d’habitude



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